Déconfinement et reprise du travail : le télétravail restera-t-il la règle ?

La France est entrée dans sa deuxième phase de déconfinement et ce depuis le 02 juin 2020. Cette phase est la phase dite du « redémarrage progressif ».

Depuis le début du confinement, 5 millions de Français ont découvert le télétravail avec ses côtés positifs et les aléas du travail à la maison. 25 % des salariés ont travaillé depuis leur domicile.

Dans ce cadre exceptionnel, le ministère du travail rappelle que, pour réussir le déconfinement, les entreprises, victimes d’une crise sanitaire, doivent recourir au maximum au télétravail qui devra être maintenu après le 11 mai dans la mesure du possible.

Dans sa déclaration, lundi 4 mai sur franceinfo, la Ministre du Travail, Muriel Pénicaud, insiste sur le fait que le recours au télétravail doit rester prioritaire dans le cadre du déconfinement progressif souhaité par le gouvernement : « il est « raisonnable de dire » qu’un télétravail massif aura lieu au moins jusqu’à l’été pour réussir le déconfinement »

Dans le cadre du déconfinement, une très grande partie des employés  va devoir poursuivre son activité à distance et ce malgré le début du  déconfinement.

Le Télétravail : Une expérience à double tranchants

Les avantages du télétravail sont reconnus : liberté d’organisation, baisse de la fatigue liée au transport, calme loin des open-space etc. Selon une enquête sur le télétravail en confinement réalisée par Malakoff Humanis, en complément de son baromètre annuel sur ce sujet, 73% des salariés veulent poursuivre le télétravail.

A contrario, dans la pratique et pour certains, travailler chez soi peut rimer avec surcharge de travail, perturbation des frontières entre vie privée et vie professionnelle, conflits familiaux, distanciation vis-à-vis des équipes, isolation… Et peut causer, ainsi, des difficultés de sommeil, problèmes d’alimentation, d’addiction…

Une étude menée par Opinionway pendant la deuxième et la troisième semaine de confinement sur un échantillon représentatif de 2 000 personnes, a montré que 44 % des salariés Français se sentent en situation de « détresse psychologique ». Un quart d’entre eux est en risque de dépression.

« Pour limiter les risques psycho-sociaux, il doit être volontaire et d’une durée raisonnable, 2/3 jours par semaine maximum » déclaration de Karine Badule, chargée de mission à l’Anact.

Le télétravail « confiné » toujours privilégié !

Le vice-président délégué de l’ANDRH, Benoît Serre, a affirmé le 8 mai sur franceinfo « Le télétravail va rester la règle » dans les grandes entreprises après le 11 mai.

L’employeur peut il imposer le télétravail après le déconfinement?

L’employeur a l’obligation de garantir la sécurité et disposer un environnement sain pour travailler.

La France est entrée dans sa deuxième phase de déconfinement et ce depuis le 02 juin 2020. Cette phase est la phase dite du « redémarrage progressif ».

Depuis le début du confinement, 5 millions de Français ont découvert le télétravail avec ses côtés positifs et les aléas du travail à la maison. 25 % des salariés ont travaillé depuis leur domicile.

Dans ce cadre exceptionnel, le ministère du travail rappelle que, pour réussir le déconfinement, les entreprises, victimes d’une crise sanitaire, doivent recourir au maximum au télétravail qui devra être maintenu après le 11 mai dans la mesure du possible.

Dans sa déclaration, lundi 4 mai sur franceinfo, la Ministre du Travail, Muriel Pénicaud, insiste sur le fait que le recours au télétravail doit rester prioritaire dans le cadre du déconfinement progressif souhaité par le gouvernement : « il est « raisonnable de dire » qu’un télétravail massif aura lieu au moins jusqu’à l’été pour réussir le déconfinement »

Dans le cadre du déconfinement, une très grande partie des employés  va devoir poursuivre son activité à distance et ce malgré le début du  déconfinement.

Le Télétravail : Une expérience à double tranchants

Les avantages du télétravail sont reconnus : liberté d’organisation, baisse de la fatigue liée au transport, calme loin des open-space etc. Selon une enquête sur le télétravail en confinement réalisée par Malakoff Humanis, en complément de son baromètre annuel sur ce sujet, 73% des salariés veulent poursuivre le télétravail.

A contrario, dans la pratique et pour certains, travailler chez soi peut rimer avec surcharge de travail, perturbation des frontières entre vie privée et vie professionnelle, conflits familiaux, distanciation vis-à-vis des équipes, isolation… Et peut causer, ainsi, des difficultés de sommeil, problèmes d’alimentation, d’addiction…

Une étude menée par Opinionway pendant la deuxième et la troisième semaine de confinement sur un échantillon représentatif de 2 000 personnes, a montré que 44 % des salariés Français se sentent en situation de « détresse psychologique ». Un quart d’entre eux est en risque de dépression.

« Pour limiter les risques psycho-sociaux, il doit être volontaire et d’une durée raisonnable, 2/3 jours par semaine maximum » déclaration de Karine Badule, chargée de mission à l’Anact.

Le télétravail « confiné » toujours privilégié !

Le vice-président délégué de l’ANDRH, Benoît Serre, a affirmé le 8 mai sur franceinfo « Le télétravail va rester la règle » dans les grandes entreprises après le 11 mai.

L’employeur peut il imposer le télétravail après le déconfinement?

L’employeur a l’obligation de garantir la sécurité et disposer un environnement sain pour travailler.