L’année 2020 risque d’être plus rude que l’an passé en matière d’embauches des jeunes diplômés. Avec la crise pandémique et économique, une grande partie des entreprises a gelé les recrutements, et ce,  jusqu’à nouvel ordre.

Ce ralentissement économique chamboule le début de carrière des jeunes diplômés et les effets de la crise du Covid-19 se font déjà sentir.

Comment les jeunes diplômés vivent-ils la crise sanitaire ?

Une entrée chaotique sur le marché du travail !

Les jeunes diplômés sont angoissés à l’idée de ne pas trouver un emploi. Selon l’Apec, entre janvier et août 2020, les offres d’emplois pour les jeunes diplômés ont chuté de 42% (54 000 offres) par rapport à la même période de l’an dernier. 

Les jeunes diplômés en 2020 : une génération chancelante ? 

CDD non renouvelés, ruptures de périodes d’essai, promesses d’embauches décalées, stages avortés,… Les jeunes diplômés sont entrés sur un marché du travail déprimé. 

Selon une enquête réalisée par Walters People en août 2020, la durée moyenne de l’obtention d’un premier emploi augmente en 2020 par rapport à 2019 ou plus d’un étudiant sur trois trouvait son premier emploi avant la fin de sa formation, contre un étudiant sur quatre actuellement.

Egalement pour les stagiaires, la pandémie les empêche d’acquérir de l’expérience et d’accumuler des connaissances pratiques.

Un optimisme malmené par la crise 

En 2019, 85 %des jeunes diplômés affirmaient être confiants quant au marché de l’emploi.  Mais, avec l’arrivée de cette pandémie mondiale, seulement 67 % qui sont restés confiants vis-à-vis des opportunités professionnelles dans leur activité.

Cet optimisme est variable d’un secteur d’activité à l’autre :